La réversibilité oriente les choix constructifs vers des systèmes plus souples qui libèrent l’espace afin de mieux pouvoir le réagencer et à moindre frais, dans le futur.
© Jean-Pierre Porcher
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Les acteurs de la construction se lancent dans des opérations réversibles à vocation de démonstrateurs afin de valoriser leurs bâtiments sur le long terme. Hors des standards, la conception exige toutefois de trouver des points communs entre tous les usages envisagés.
Dans le tertiaire, la durée de vie d'un bâtiment neuf est estimée aujourd'hui à dix ans, contre trente à quarante ans par le passé. Les raisons de ce changement ? Une accélération globale des modes de vie et de travailler qui le rendent très rapidement obsolète. Or, en parallèle, la demande de logements est toujours plus forte dans des métropoles où les promoteurs concentrent leur production sur le marché du tertiaire, plus rentable. La vacance structurelle des bureaux est évaluée à 5 millions de mètres carrés en France (ORIE). Face à ce constat, les acteurs les plus radicaux se demandent s'il faut encore construire et de fait, orientent leurs efforts vers la réhabilitation. D'autres ont imaginé une troisième voie : l'anticipation dès les premières études d'un changement de destination potentiel, le scénario le plus couramment admis étant la mutation de bureaux en logements. Cette mutabilité à moindre coût pour le futur est envisageable lorsque la conception parvient[…]
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