© Doc. Came France
Depuis l’automne, de tout nouveaux pavillons sont venus s’insérer au premier étage de la Dame de fer, à l’occasion du réaménagement complet, signé Moatti-Rivière Architectes, de ce niveau jusqu’alors délaissé. L’un deux, le pavillon Ferrié, englobe un restaurant, une boutique de souvenirs, une salle de projection, ainsi que des sanitaires dans une structure de verre et d’acier. On y accède par une monumentale porte « papillon » à double vantaux, qui présente une inclinaison à 17 % pour épouser la courbe oblique de la façade. Conçue par la société Hefi, spécialisée dans la construction de verrières architecturales, cette porte bénéficie d’un système de motorisation élaboré sur mesure par l’entreprise Came. « La complexité du dessin a en effet entraîné des contraintes importantes, explique Éric Appert-Raullin, responsable technique Nord chez Came France. Par exemple, celle de devoir dissimuler les automatismes dans le cône en inox poli miroir qui articule les deux vantaux. Pour cela, nous avons dû adapter l’un des deux moteurs à une utilisation inversée. » En outre, compte tenu du poids des portes - 700 kg chacune -, le modèle de moteur préconisé, à l’origine prévu pour être enterré et pour un usage non intensif, a fait l’objet de nombreux tests en laboratoire. Plus de 900 000 cycles d’ouvertures-fermetures ont ainsi été réalisés. Ce dispositif unique est commandé et contrôlé par une armoire de gestion électronique. « Pour faciliter la sécurité et la maintenance, nous avons mis au point des scénarios domotiques accessibles de manière simple sur un écran tactile placé à l’accueil du pavillon », complète Éric Apper-Raullin.