Le hêtre est une essence peu habituelle dans le secteur du bâtiment, qui lui préfère le chêne et surtout les essences résineuses, qui représentent près de 70 % des bois utilisés en construction pour seulement 30 % de la forêt française. Il dispose cependant d'un fort potentiel de développement lié à sa grande disponibilité et à ses propriétés mécaniques. Plusieurs facteurs conjoncturels incitent à son utilisation massive : le besoin de débouchés d'une filière longtemps affaiblie par la tempête de 1999, qui cherche aujourd'hui à augmenter ses volumes pour viabiliser son modèle industriel et faire face à un marché mondialisé ; l'essor de la construction ; enfin, la menace du réchauffement climatique, qui pousse à valoriser certaines essences avant qu'elles ne dépérissent. Arbre des forêts tempérées, le hêtre fait partie de celles-ci. « Comparativement aux résineux, le hêtre est un arbre moins droit et plus nerveux. En séchant, il forme des fentes et différents défauts, ce qui oblige à le travailler en bandes et à enlever chaque petit nœud. Sa transformation en lamellé-collé nécessite une opération de prédébit qui n'existe pas dans un procédé traditionnel. Les prédébits sont ensuite aboutés sous forme de[…]
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