Développé à l’échelle industrielle depuis une vingtaine d’années, le traitement thermique valorise les bois locaux les plus répandus en améliorant leur résistance à la biodégradation et leur stabilité dimensionnelle. Encore confidentiel, il devrait s’imposer comme alternative respectueuse de l’environnement en bardages, terrasses, ou brise-soleil, évitant le recours aux procédés d’imprégnation habituels ou aux importations de bois tropicaux.
Les découvertes comportent bien souvent leur part d’intuition et de hasard. Dans le cas du bois traité par haute température, ce sont des recherches menées à la suite de la première crise pétrolière, sur le thermotraitement de la biomasse qui mettent en lumière les qualités physico-chimiques du bois après pyrolyse. Dans les années 80, abandonnant une approche énergétique, que ne justifie plus un cours du pétrole redevenu acceptable, l’école nationale supérieure des Mines de Saint-Étienne (42) se lance sur l’étude du matériau thermotraité en tant que tel et met au point le premier procédé français de traitement thermique. Breveté en 1985 sous l’appellation de « rétification », celui-ci est alors développé à l’échelle industrielle. En Europe, d’autres procédés voient également le[…]
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