© Cetiat
Bien qu'ayant renoué avec une dynamique de croissance, ce centre technique industriel s'inquiète des évolutions annoncées concernant les taxes fiscales affectées.
Le centre technique industriel des industries aérauliques et thermiques (photo ci-dessus) a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 13,6 millions euros, contre 12,6 l’année passée. Celui-ci se répartit entre actions collectives, financées par la taxe fiscale affectée (TFA) et au bénéfice de la profession ̶ et actions marchandes, en forte progression. D’importants investissements ont par ailleurs été réalisés pour doter le centre d’une nouvelle plateforme d’essai des centrales de traitement d’air, capable de tester des équipements aérauliques jusqu’à 15 000 m3/h (échangeurs, systèmes d’humidification et de déshumidification, etc.), lequel rentrera en phase commerciale début 2020 ; ainsi que d’un laboratoire pour la métrologie électrique destiné à mesurer la puissance électrique des appareils, qui sera opérationnel fin 2020/début 2021. « Le dynamisme de notre activité ne doit pas masquer la stagnation de nos actions collectives », alerte cependant Bernard Brandon, directeur général du Cetiat. En cause, le plafonnement des TFA mis en place par le projet de loi de finances pour 2019 qui, en réduisant les montants collectés par les centres techniques industriels français pourrait avoir un impact sur leur capacité à servir le développement et l’innovation des entreprises, PME et PMI en particulier.