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Écologique et esthétique, le mur ou tableau végétal est un parement vertical planté toujours complexe à installer. Les techniques actuelles, apparues dans les années 1990 et 2000, sont au point. Une réglementation spécifique devrait voir le jour en 2016.
Verdir les nombreuses structures verticales de nos cités : façades, murs-pignons, palissades, clôtures, écrans acoustiques, piliers, surfaces taguées… tel est l’objectif du mur végétal, qui assure l’intégration du bâti à l’environnement et propose une nouvelle typologie d’espaces verts. Son premier atout est donc décoratif. Il confère un aspect paysagé, écologique, novateur, avec des couleurs, volumes et formes variables selon la saisonnalité des plantes qu’il abrite. Bardage intérieur ou extérieur, des plantations de tout type peuvent être mises en avant. Elles sont autant esthétiques (plantes vertes ou florales) qu’odoriférantes (herbes aromatiques, voire médicinales), ou gustatives (potager). Pour de nombreux concepteurs, c’est le moyen de réintroduire la botanique et la biodiversité dans la ville. Cela, à l’heure où les plans locaux d’urbanisme (PLU) des grandes villes, comme Paris, Lyon ou Brest, exigent que les constructions ou réhabilitations intègrent un coefficient de végétalisation. Car le mur végétal possède un fort potentiel dépolluant pour la cité : les plantes retiennent les poussières, piègent le CO2 et libèrent de l’oxygène. Il constitue également un excellent isolant phonique et peut servir à la réalisation d’écrans antibruit. Le substrat et le système racinaire ont un effet « ressort » qui absorbe les sons et réduit la réverbération en façade. Selon les tests réalisés par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l’affaiblissement peut atteindre 61 dB et l’absorption 18 dB (classe A4).
De même, la couverture végétale - qui peut se poser sur une isolation extérieure - joue un rôle de régulateur et d’isolant thermique en amortissant les gains et les pertes de chaleur et d’humidité du bâtiment. À ce titre, les végétaux assurent une régulation hygrométrique et maintiennent une humidité relative constante et adéquate, surtout en cas de pluie.
Enfin, les murs végétaux protègent du rayonnement solaire direct et réduisent la température d’une paroi exposée au sud de l’ordre de 10 à 15°C selon les tests du CSTB. Doublés d’une lame d’air ventilée continue, ils entrent dans la classification des « murs manteaux ». Derniers atouts : le mur végétal résiste au feu (classe M1) et aux ondes sismiques ; il est naturellement antigraffitis, recyclable, et peut assurer le traitement des eaux grises.
Des techniques qui s’adaptent à toutes les configurations architecturales
Architecturalement, le principe du mur végétal n’est pas nouveau. Déjà, au XVIIe siècle, les jardiniers empilaient des plantations sur des parements de brique ou de pierre. Le procédé est courant pour créer des talus drainants en montant à sec des parements creux remplis de terre et de plantes (briques creuses ou de type Betoflor). Mais sans étanchéité entre le système de plantation et le support. Un autre procédé consiste à cultiver des plantes grimpantes sur des tuteurs ou des câbles en acier. En poussant, celles-ci risquent néanmoins de fragiliser la façade.
De fait, trois techniques permettent aujourd’hui de réaliser un mur végétal performant : la culture sur feutre ou géotextile ; l’empilement de gabions ou de caissettes garnis de substrat ; et l’agencement de bacs support. Elles ont en commun d’assurer le peuplement d’une vingtaine de plantes au mètre carré, généralement des vivaces, sedums ou graminées, ou encore des espèces à système racinaire adapté (fleurs, fruitiers). Ces plantes sont choisies finement, puisque toutes les orientations sont possibles : nord, sud, est, ouest. L’arrosage au goutte à goutte est automatisé, afin de limiter la consommation d’eau, laquelle s’élève en moyenne à 200 l/m²/an. Enfin, l’entretien a lieu au moins deux fois par an, au printemps et à l’automne, pour la taille et le remplacement des plantes, la vérification du réseau d’eau, le dosage des phytosanitaires, la réparation des supports et l’élimination des parasites. Plus le mur est grand, plus l’entretien au mètre carré s’avère complexe et cher. Le sous-traiter à une entreprise spécialisée est nécessaire, ce qui coûtera entre 50 et 100 €/m²/an, selon la taille du mur.
Une ventilation et une étanchéité garanties
C’est en 1988 que Patrick Blanc, botaniste et chercheur au CNRS, invente et brevette le premier concept horticole de mur végétal reposant sur un feutre géotextile isolé de la façade. Le procédé est simple et peu épais : un squelette métallique quadrillé fixé sur le bâti assure une séparation par lame d’air (5 à 8 cm) avec le mur porteur pour garantir la ventilation. Il sert de point d’appui à des plaques étanches et jointives de PVC expansé de 10 mm d’épaisseur, sur lesquelles sont agrafées deux ou trois couches de feutre en polyamide. Sur ce feutre spécial à fort pouvoir de diffusion et de rétention d’eau sont rapportées des poches de 10 à 20 cm de profondeur qui abritent les racines des végétaux sur toute la hauteur de la façade. Celles de l’hôtel Pershing Hall ou du musée du quai Branly, à Paris, furent les premières installées, suivies par d’autres bâtiments ou centres commerciaux à travers le monde. Le principe de Patrick Blanc est décliné par Veget’all dans des cadres verticaux de 1 à 3,7 m², prêts à l’usage et mobiles, pour créer des tableaux autonomes et autoportants. Il est également repris par les Jardins de Babylone qui ont mis au point un feutre ultra résistant en polyéthylène garantissant sa pérennité. Destiné aux murs intérieurs, il décore luxueusement le hall du village du Crédit agricole, rue La Boétie à Paris.
Un substrat le plus léger possible
Pour l’extérieur, l’entreprise préfère mettre en œuvre la seconde technique de mur végétal, sans doute moins coûteuse mais de plus grande épaisseur : le gabion ou la caissette. Inventé au début des années 2000 par l’architecte Jean-François Daures, ce parallélépipède rectangle permet d’édifier de véritables murs manteaux végétalisés, composés de cages rigides remplaçables à l’unité. Dans certains cas, l’ensemble peut être autoportant, voire recouvrir une isolation par l’extérieur : il suffit de décaler l’ossature métallique de la paroi. Plus précisément, le gabion est une caisse en fil métallique qui enferme une enveloppe en feutre ou polyester remplie de substrat. Il est fixé directement sur des équerres ou des portants avec une lame d’air. La caissette, elle, est prête à poser sur une ossature métallique ou des rails préfixés au mur. En treillis sur sa face végétale, elle renferme un sandwich de substrat, feutre et sac ou membrane en polyester tissé. Les végétaux sont cultivés avant la pose, par semis ou plantation, ou, comme pour les gabions, après la réalisation du mur en insérant les racines dans une incision en croix pratiquée au couteau dans l’enveloppe polyester du substrat, entre les mailles du treillis. Une demi-douzaine de fabricants propose ce type de technique. Outre les dimensions et les matériaux mis en œuvre (acier galvanisé, alu, inox, plastique), les offres se différencient par le système d’accrochage et le substrat proposé. Pour être pérenne, ce dernier doit être le plus léger possible, posséder une granulométrie adaptée, et surtout, ne pas se tasser dans le temps. Si Les Jardins de Babylone misent sur un savant mélange de rubans en polyester, sable et liège, Citéflor, Greenwall et Soprema optent pour un composé organique allégé avec des éléments poreux (pouzzolane, liège). Alors que PNG se contente de sphaigne végétale et Tracer de terre allégée de billes d’argile expansée. Cela aura une incidence sur le tassement dans le temps et l’arrosage, puisque la rétention d’eau varie selon le substrat.
Le dernier-né, breveté en 2013
La troisième et dernière technique consiste à poser des modules rigides, jardinières ou bacs en plastique, sur le sol ou une structure fixée au support. Ce procédé intègre un réseau de répartition pour l’arrosage ; il couvre aussi bien de petites surfaces, pour réaliser des tableaux végétaux, que des façades entières. Comme les caissettes, il s’accroche simplement au mur. Le substrat est plus classique : terre ou terreau allégé, qui devront être périodiquement changés à cause du tassement. Plusieurs inventeurs proposent des procédés différents. Les plus simples, destinés aux petites surfaces, ciblent le grand public et les décorateurs en recourant à d’astucieux godets amovibles (Arden Végétal, Wattelez-Flowall), éclairant (Papi), voire des poches étanches (vendues par Vivrebio) accrochées verticalement et remplies de terreau ou de substrat. D’autres visent le bâtiment dans son ensemble, avec de véritables systèmes constructifs (Novintiss, Modulogreen). Même si les bacs sont en polypropylène moulé, ne se dégraderont-ils pas rapidement sous l’agression du chaud-froid et des ultraviolets ? C’est pour éviter cet écueil que le suisse Creabeton Matériaux prépare une déclinaison sous forme de support en céramique poreuse porté par une ossature en béton fibré ultra performant (BFUP) autoportante. La commercialisation de ce produit est prévue pour le deuxième semestre.
En attendant, le dernier procédé mis au point par les Jardins d’Île-de-France et baptisé « Verticale » mérite une attention particulière. Breveté en 2013, il cumule finesse, simplicité de pose et modularité. Il s’agit d’un ensemble de tubes verticaux en composite, remplis de terreau spécial léger et fichés dans un support. Ceux-ci s’alignent selon tous les types d’agencement : droite, courbe, poteau, colonne, et même en flûte de pan. Surtout, ils sont autoportants sur une dizaine de mètres.
Fabricant/marque | Produit | Type | Caractéristiques/matériaux | Pose | Autoportant | Géométrie/pose | Dimensions (L x h x ép.) | Arrosage | Plantations | Substrat | Accessoires/options | Garantie | Prix | Commentaire | |
Arden Végétal | Brique verte | Module/bac | Support sur lequel s’emboîtent 3 bacs à planter en polypropylène | Intérieur/extérieur, vissé sur le mur ou sur un support de balcon | Non | Module rectangulaire plan | 39 x 36 x 11 cm (module standard) | Écoulement gravitaire et par capillarité avec des mousses Polyester (non tissé) imputrescibles | Liste de plantes disponible selon besoin : décors, fleurs, fruits/légumes, aromatiques | Au choix : terre, substrat allégé ou sphaigne | 5 couleurs de base (blanc, anis, parme, beige, wengé) + crème (23 % de coquilles d’huîtres) + spécifique | Légale (3 mois) | 16,50 € HT (module sans substrat ni plantes) | Simple et pratique. Destiné au particulier pour la petite décoration | |
Citéflor | Citymur | Gabion | Fil d’acier galvanisé enfermant un substrat recouvert de feutre absorbant et résistant | Intérieur/extérieur. Pose sur rail, accroché sur un socle en aluminium. Superposable | Oui | Destiné à réaliser des plans et des coins | 70 x 100 x 16 cm (Home, intérieur) | Arrosage par le dessus. Système automatique à recyclage et réserve d’eau intégrés | Réalisées en entretenues par CitéFlor selon la demande du client | Mélange allégé spécial : organique, argile expansée, pouzzolane | Garde-corps, muret, colonne. Plantation sur le dessus. Livrable planté ou en Kit (sur internet) | Décennale | 312 € HT (module Urban) 150 € HT (module Home) | Adapté au tertiaire : mairies, rues, restaurants, commerces | |
Greenwall | Végétalis | Gabion | GreenBox en treillis de fils d’acier galvanisé à chaud, soudés, remplis de sphaigne | Intérieur/extérieur. Fixation de bas en haut sur une structure en aluminium chevillée au mur avec lame d’air | Non | Modules adaptables à toutes les formes | 50 x 40 x 12 cm (extérieur), | Station autonome d’irrigation avec ou sans recyclage. Micro-asperseurs anticolmatage. | Préculture de plantes bio (4 à 6 mois) dans les Greenbox. 5 sélections de plantes | Type organique, imputrescible et antibactérien | Procédé breveté mis au point avec le Cirad de Montpellier, Certifications Ecocert, Qualibat, test CSTB (18 dB) | Engagement anticorrosion 40 ans | 600 à 800 € HT/m² avec irrigation, substrat et plantations | Service étude, pose, entretien, vendu clé en main aux architectes et décorateurs | |
Jardins de Babylone | Mur végétal intérieur | Feutre | 3 ou 4 couches de feutre polyéthylène recyclable (6 % viscose), antidéchirement | Intérieur seulement. Sur plaques en PVC avec lame d’air pour isoler le mur support | Non | S’adapte à toutes les formes de mur | Selon le mur à couvrir, de 10 m² à plus 300 m² | Goutte à goutte tous les 4 mètres avec bacs de récupération en bas | Plan de plantation et palette botanique avec fleurs | Feutre breveté en polyéthylène, absorbant, irriguant, peu épais (gain de place) | Système adaptable à tous les supports. Colonne jusqu’à 18 mètres de hauteur | Décennale (ossature et substrat) | 800 à 1 200 € HT/m² avec substrat et plantations | Couvre de grandes surfaces. Destiné aux architectes, décorateurs et paysagistes | |
Mur végétal extérieur | Gabion | Gabion métallique en fil inox, membrane en polyester tissé retenant un substrat artificiel | Extérieur. Empilé sur le mur. Conforme au | Oui | Les gabions sont adaptables à toutes les formes | 50 x 50 x 12 à 15 cm (adaptable) | Goulotte avec tuyau goutte à goutte pour gérer finement l’alimentation en eau | Dans des croix réalisées au couteau dans la membrane polyester | Feutre polyester en vrac avec du sable et du liège. Non dégradable et sans tassement | Gabion sur mesure, carré ou arrondi pour colonnes | Décennale (ossature et substrat) | 600 € à 1 000 € HT/m² avec substrat et plantations | Système robuste et performant destiné aux architectes et paysagistes | ||
Jardins d’Île-de-France | Verticale | Module/tube | Tube composite (recyclable, anti-UV, chocs, dilatation), tapissé de feutre renforcé | Intérieur/extérieur. Tubes plantés dans une embase béton avec câblage et boulons en inox | Oui (10 m) | Panneaux, cloisons, colonnes verticales | 250 x 280 x 25 ou 28 cm. | Écoulement par gravité, récupération par pompe de relevage programmée | Catalogue de 200 variétés (intérieur) ou 300 variétés (extérieur) | Terreau allégé (Scorie, tourbe laine de roche, terreau, billes d’argile, tourbe blonde. Norme : NFU 44 551 | Modulable en largeur et en hauteur. 30 couleurs du nuancier. Autoportant 10 m. | Décennale | 600 € HT/m², avec substrat et plantes, 2 ans d’entretien inclus | Robuste, adapté aux espaces complexes. Pour maîtres d’ouvrage exigeants | |
Papi | Vegeto | Module/Bac | Tablette végétale en polyéthylène automoulé waterproof. Modèle led | Intérieur uniquement. Pose par vis et pattes de fixation | Non | Pose sur un mur plan. Superposables | 45/75 x 6,5 x 10 cm (tablette végétale) 60,4/91,5 x 18 x 9,5 cm (tablette led) | Réseau goutte à goutte adaptable. intégré, pompe de circulation | Tout type de plantes à système racinaire peu développé | Terre, terreau classique, sphaigne | Blanc uniquement. Bandes led blanc, bleue ou vert | 9 ans (structure) 2 ans (électricité) | 160,83 € TTC /bac sans substrat ni plantes | Accessoire pour architectes ou décorateurs d’intérieur | |
Ondo | Module/Bac | Bac polyéthylène automoulé en arc pour créer des cloisons végétalisées | Intérieur/extérieur. Posé au sol avec des pattes de fixation | Oui | Courbes ou ondulations pour créer un muret ou une cloison | Trois hauteurs : 73, 115, 180. | Réserve d’eau de 3 litres, goutte à goutte adaptable | Tout type de plantes à système racinaire adapté | Terre, terreau classique, sphaigne | Toutes couleurs à la demande | 9 ans (structure) | 93 €, 134 €, 206 € HT /module selon hauteur. Sans substrat ni plantes | Destiné aux professionnels pour décorer des boutiques, des espaces collectifs | ||
PNG | Caissettes | Caissette | Caisse en fil d’acier galvanisé plastifié, isolation arrière en polypropylène | Intérieur/extérieur. Fixation sur support, rails ou grille avec lame d’air | Non | Module rectangulaire plan | 70 x 70 x 10 cm (module standard) | Goutte à goutte à poser entre les caissons tous les 2 m | Tout type de plantes à système racinaire adapté | Sphaigne uniquement (terreau rajouté selon les besoins) | Modules spéciaux à la demande | Garantie légale (3 mois) | 40 € à 45 € HT/caissette avec substrat | PNG fabrique et pose les cassettes. Vente aux paysagistes | |
Modulogreen Vertical Solutions | Modulogreen | Module/bac | Polypropylène et fibre de verre (30 %) | Intérieur/extérieur. Pose sur profilé en alu ou montants bois avec lame d’air | Non | Plan, angles, courbes, colonnes | 9 modèles : largeur 90 (4 godets), 60 (3 godets), 30 (1 godet) x hauteur 23,7, 42,7, 80,7 x 17,8 cm de profondeur. | Réseau de goutte à goutte intégré. Gouttière en pied | Préconisé par le vendeur selon les demandes | Vendu avec un substrat spécial : minéral à particules (sable, argile expansée, fibre de coco) | Traité anti-UV, feu (M1 et M2). Habillage bois, zinc, acier laqué, alu, inox miroir | Décennale (modules et fixation) | 600 à 700 € HT/m², entretien inclus, clé en main avec habillage | Professionnels du paysage, façadiers du bâtiment | |
Novintiss | Vertiss | Module/bac | Système de bac alvéolaire Polypropylène expansé haute densité (PPEHD) | Intérieur/extérieur. Fixation sur rail mural, superposable avec lame d’air | Non | Rectangulaire, plan, coins | 76 x 59 x 19 cm, 16 alvéoles (Plus) | Réseau de goutte à goutte intégré dans chaque module | Préconisé par le vendeur selon les demandes | Vendu avec un substrat organique + argile expansée + pouzzolane | Différents systèmes de fixation et d’arrosage, éclairage | 5 ans (structure) | 220 € HT pour Vertiss Plus (ossature et substrat inclus) | Produit issu du bâtiment et distribué auprès des professionnels et BE jardin | |
Patrick Blanc | Mur végétal | Feutre | Cadre métal couvert de plaques PVC portant un feutre polyamide agrafé | Intérieur/extérieur. Fixation en façade (grandes surfaces) ou en intérieur | Non | Adaptable en surfaces planes, courbes, coins | Dimensions à la demande, généralement pour de grandes surfaces | Réseau de goutte à goutte intégré dans le feutre, pompe circulante | Tout type de plantes à système racinaire adapté | Terre, terreau classique, sphaigne | Installation à façon en façade (architecture) | Décennale | 600 à 1 000 € HT/m² | Mur végétal peu épais en feutre acceptant une isolation extérieure | |
Soprema | Vivagreen | Caissette | Enveloppe en aluminium plié avec grille en maille inox et grille souple en polypropylène | Extérieur. Fixation sur une ossature en alu de forme oméga (en U) | Non | Module rectangulaire | 120 x 60 x 6 cm (standard) | Système intégré par gaine à goutteur autorégulant | Caissettes prévégétalisées (sedums, vivaces, graminées) | Composant à minéraux légers avec matière organique | Prélaquage possible selon demande. Colonne possible. Version pour l’intérieur | Décennale (structure et substrat) | 500 à 800 € HT/m² système complet | Destiné aux architectes. Mis en œuvre par des façadiers ou des paysagistes | |
Tracer | Vertiflore | Caissette | Modules en acier galvanisé clipsé sur des lisses. Étanche avec film anti-UV | Extérieur. Fixation en façade sur des rails ou lisses avec lame d’air (6 cm) | Non | Éléments adaptés à l’architecture, obliques, courbes | 100 x 40 x12 cm | Station d’arrosage par goutte à goutte au-dessus de chaque caissette | Conseil ou demandes du client. Plantes précultivées à la verticale | Substrat à basse de terre naturelle allégée avec des argiles expansées | Service BE. Substrat élaboré avec le CNRS de Nancy | Décennale | 500 à 1 000 € HT/m² avec plantes, substrat et système d’arrosage | Destiné aux mairies, maîtres d’ouvrage, concepteurs | |
Veget’all | Déméter | Feutre/module | Cadre en aluminium portant un feutre horticole incisé | Intérieur/extérieur, accrochage | Oui | Rectangulaire, plan | 150 x 60 x 25 cm (mini) | Écoulement gravitaire, pompe de relevage programmée, cuve PVC | 3 packs : dépolluant et intérieur, aromatique, extérieur | Feutre horticole (fibres textiles recyclées) à inciser | Coloris noir, blanc, gris anthracite, ou sur demande. Double face | 5 ans (structure), 2 ans (pompe et accessoires) | 700 € HT/m² | Installation sur devis. Marché domestique, professionnel, tertiaire | |
Vivrebio | Verti Plant | Module/sac | Sac souple en polypropylène équipé de 3 poches à planter | Intérieur/extérieur. À fixer contre le mur sans lame d’air | Non | Souple, s’adapte à toutes les surfaces | 51 x 30 x 10 cm comportant 3 poches | Manuel | Liste fournie par le vendeur | Terre ou terreau classique | Coloris vert, marron, aubergine. | Légale (3 mois) | 14 € HT pour 2 poches | Produit grand public vendu en jardinerie | |
Wattelez-Flowall | Flowall | Module/pot | Cadre étanche portant 16 pots de 91 cm3. Tout en PVC | Intérieur. Pose murale, superposable (10 modules maxi) | Non | Rectangulaire, plan | 42 x 40 x 3,5 cm | Écoulement capillaire par feutres polypropropylène/polyéthylène recyclés | Toutes plantes d’intérieur, liste proposée | Terre ou terreau classique | 5 coloris | Légale (3 mois) | 51,48 € TTC /module | Vendu dans le circuit grand public : décoration et jardinerie |
Tableau non exhaustif réalisé en fonction de la base Batiproduits et des réponses des fabricants