Le renforcement de l'isolation thermique ne se résume pas seulement à une épaisseur en plus, mais aussi au traitement de tous les ponts thermiques et détails d'étanchéité.
© Martin Argyroglo/La Rehausse Parisienne
Pour lire l’intégralité de cet article, testez gratuitement Les Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonnés
Les toitures anciennes présentent souvent des combles aménageables ou perdus, des couvertures en zinc, en ardoises ou en tuiles, et des charpentes bois. Des systèmes d'isolation adaptés permettent d'en renforcer la thermique sans la dénaturer.
« Dans le bâti ancien, une amélioration thermique de la toiture est d'autant plus importante que le traitement des murs est complexe, voire limité », constate Samuel Courgey, référent technique bâtiment et environnement. En l'absence d'isolation, les déperditions thermiques y représentent jusqu'à 30 % des pertes totales. Agir sur la toiture renforce efficacement les performances globales de l'enveloppe. À ce titre, tous les isolants du marché peuvent être utilisés, qu'ils soient minéraux, bio-sourcés ou synthétiques.
Trois principes de mise en œuvre
L'épaisseur doit cependant être suffisante pour atteindre une résistance thermique de l'ordre de 8 à 10 m2 .K/W, un bon compromis se situant entre 30 et 50 cm. Sa mise en œuvre peut être réalisée de trois façons : sur le plancher du grenier, sous rampant ou au-dessus de la charpente. Dans le premier cas, l'espace tampon des combles est préservé et l'isolant déroulé sur le plancher ou insufflé. « Il est important de prévoir un[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30
et de 13h30 à 17h30) ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr.