Surnommé « nid d’hirondelle » par ses concepteurs, les architectes suisses Herzog et De Meuron, le stade olympique de Pékin se caractérise par une superstructure en forme de coupe, réalisée en béton coulé. Indépendante de la précédente, la structure de la couverture est constituée d’une série d’ossatures tridimensionnelles en acier enveloppées autour de la structure béton. Au début des travaux, les immenses « brindilles » de la charpente furent soudées à 78 colonnes temporaires en acier afin d’assurer une meilleure stabilité à l’ensemble. Une fois le « nid d’hirondelle » achevé, il fallut séparer les « brindilles » des colonnes support.
La partie la plus délicate des travaux consistait à démonter les tours de supports temporaires. Si, en Europe, cette opération s’effectue à l’aide de grues louées, en Chine, les coûts de location exorbitants obligeaient à chercher une solution alternative. En l’occurrence, soulever complètement la structure de manière synchronisée et contrôlée, puis découper les joints de soudure, pour ensuite la redescendre par étapes de 50 mm, en enlevant au fur et à mesure les plaques de mise à niveau.
Enerpac a réalisé les opérations à partir de 156 vérins hydrauliques haute pression à double effet (150 t) et 55 unités de puissance commandées par électronique. Des valves multifonction, des capteurs de charge et de déplacement, un détecteur de sens et un système numérique de rétroaction furent incorporés à l’ensemble pour plus de précision. L’opération a ainsi permis de libérer avec succès cette structure de 45 000 t de ses supports temporaires.
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