Le concept de désinfection et de déchloramination de l’eau par ultraviolet mis au point par la société Bio-UV (Montpellier) équipe dorénavant la piscine publique de la tour Montparnasse, à Paris. Réalisé dans les années 1970 par Armand Massard, cet équipement a été doté d’un stérilisateur MP 440 (4 x 4 kW). Ce modèle de moyenne pression, adapté à des débits de 80 à 1 000 m3/h, reprend les principes des produits pour piscine privées qui ont fait le succès de cette entreprise. Le procédé s’appuie sur l’utilisation de lampes à haut rendement et faible encombrement qui, en reproduisant le phénomène du rayonnement ultraviolet de type C (254 nanomètres), éradiquent les micro-organismes (l’onde pénètre au cœur de l’ADN et détruit la cellule par photolyse) grâce à un effet bactéricide, virucide et algicide. La mise en place du système permet donc de limiter la quantité injectée de chlore – en restant conforme aux normes – et en réduisant de 50 à 80 % ses effets secondaires. En effet, au regard du décret de février 2003, les problèmes de santé des maîtres nageurs – provenant principalement de la formation de chloramines (1) – sont reconnus. Corollaires à l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau : une diminution de la consommation en produits chimiques ; une quantité d’eau à renouveler moindre et une optimisation des coûts de chauffage et de désinfection.
Des avantages qui se traduisent par un retour d’investissement rapide – entre 9 et 24 mois – les coûts variant de 18 à 35 000 E HT, hors pose. Côté mise en œuvre, l’installation s’effectue aisément et la maintenance est légère. Les lampes, (durée de vie d’environ 5 000 h), se changent facilement, une cellule de mesure du rayonnement étant prévue pour indiquer leur pouvoir de désinfection ainsi que leur encrassement éventuel.