L'entretien et la rénovation des édifices religieux - ici, l'église Saint-Martin de Bossay-sur-Claise (37), restaurée il y a peu -représente une charge financière non négligeable pour les communes de 2 000 habitants ou moins, qui recèlent 49,8 % du patrimoine national.
© DRAC CVL
Pour lire l’intégralité de cet article, abonnez-vous aux Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonné
Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement Les Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonné
Si la préservation du patrimoine est une question d'importance en France, tous les édifices ne sont pas sur un pied d'égalité pour briguer des aides financières. Leur changement d'usage est une des voies à considérer.
Depuis le XIXe siècle, la volonté de sauvegarder le patrimoine s'est fortement développée par le biais notamment de dispositifs juridiques assurant sa protection. Ainsi, 44 500 édifices sont aujourd'hui couverts par le régime des Monuments historiques. Et l'ensemble des dispositifs créés au cours des deux derniers siècles - Monuments historiques classés ou inscrits, abords, secteurs sauvegardés, sites patrimoniaux remarquables, etc. - a permis d'aboutir à la protection de plusieurs centaines de milliers d'édifices et de leurs espaces environnants. L'État a consacré pour leur conservation une dépense publique, avant la crise sanitaire, de plus de 1,3 Md €, répartie à parts égales entre l'État et les collectivités territoriales. Une fiscalité appropriée a également été mise en place pour encourager les opérations de conservation de monuments appartenant à des propriétaires privés. Malgré tout, le dernier bilan de l'état sanitaire des Monuments historiques, réalisé en 2018, révèle que près du quart d'entre eux[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30
et de 13h30 à 17h30) ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr.