Les mouvements des sols argileux dus aux épisodes de sécheresse sont susceptibles de provoquer des fissures de façade, des déformations autour des menuiseries, voire des ruptures de canalisations, en particulier sur les maisons individuelles.
© Cerema
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Le nombre de sinistres sur les constructions légères en zone argileuse a explosé en 2022. Législateur et professionnels du bâtiment cherchent à circonscrire ces désordres, dont le coût pourrait tripler à l'horizon 2050.
Les sécheresses record enregistrées en 2022 dans l'Hexagone ont augmenté de manière significative la vulnérabilité des constructions légères édifiées sur sols argileux. À l'automne dernier, la Mission risques naturels (MRN) animée par France Assureurs estimait le coût des sinistres liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA) à un montant allant de 1,9 à 2,8 milliards d'euros sur la totalité de l'année, une fourchette proche de 2003 - l'année la plus onéreuse en la matière avec 2,1 milliards d'euros reversés par les compagnies. Le phénomène concerne les maisons individuelles mais aussi les petits immeubles collectifs, ainsi que les routes départementales (en raison de leur couche d'assise moins profonde que les routes nationales et autoroutes).
L'année 2022 est venue également confirmer une tendance de fond, celle de l'accentuation des sécheresses et du bouleversement des saisons induits par le dérèglement climatique. Depuis 1989 et l'extension du régime de catastrophe naturelle (Cat-Nat) aux[…]
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