En 1954, l’architecte Émile Aillaud signait le Serpentin de la cité des Courtillières (93), une ondulation de logements sociaux qui ceinture un grand parc d’environ 4 hectares.Un demi-siècle plus tard, l’état de délabrement de l’ensemble a poussé l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) à projeter la réhabilitation du quartier. Confié à l’agence d’architecture et d’urbanisme RVA, ce projet consiste à rénover parties communes et façades, à restructurer logements et espaces communs et mettre en conformité les installations sanitaires et de chauffage. Les façades du Serpentin seront recouvertes d’une mosaïque de plus de 22 000 m², en pavés de verre, avec un soubassement en béton préfabriqué et en tôle d’acier découpé. La réhabilitation des parties communes comprend également celle des 53 cages d’escalier qui desservent les cinq niveaux d’immeubles. Celles-ci seront entièrement vitrées avec du Pyroguard 11 mm pare-flammes 60 min, classé 2B2 (CGI International). Quatre bâtiments seront par ailleurs démolis, afin d’ouvrir et connecter le Serpentin au reste du tissu urbain. Cette vaste opération concerne 613 logements qui ondulent sur environ 1 km. Coût prévisionnel de cette réhabilitation qui devrait s’achever en 2013 :environ 37 Me HT.
Réhabilitation du Serpentin de Pantin
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