Les aménagements de l'écoquartier des Rives de la Haute-Deûle, à Lille (59), ont pour but de préserver l'écosystème déjà en place de cet ex-site industriel.
© Plantes et Cité
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Si l'impact des projets urbains de végétalisation sur le maintien de la biodiversité n'est pas questionné dès la conception, verdir peut s'avérer contre-productif. Une équation de plus à résoudre pour les concepteurs.
Certes le développement des espaces de nature en ville offre des atouts écologiques indéniables, mais il faut se méfier des raccourcis. « Aujourd'hui, lorsque les maîtres d'ouvrage ou les promoteurs parlent de végétalisation, ils évoquent surtout un travail de mise en valeur paysagère. Le végétal y sert avant tout des ambitions esthétiques. Le rôle qu' il joue pour favoriser le développement d'insectes pollinisateurs ou pour fertiliser les sols ne survient qu'en dernier lieu », déplore Florent Yvert, directeur de l'agence de paysage et d'écologie Biodiversita. Écologue au Muséum d'Histoire naturelle et occasionnellement consultant, Philippe Clergeau, relève lui aussi ce paradoxe. « Beaucoup de maîtres d 'ouvrage ont fait des efforts ces dernières années pour végétaliser leurs espaces urbains, mais ce n'est pas juste en plantant des platanes que l'on favorisera la biodiversité en ville. Lorsqu'on parle de nature, il faut tenir compte non seulement de la végétation, mais aussi de l'écosystème dans lequel celle-ci[…]
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