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Avec l'essor de l'agriculture urbaine se développe la tendance des toitures végétalisées. En participant à la biodiversité, elles verdissent le bâtiment mais présentent certaines contraintes à prendre en compte. Entretien avec Christine Aubry, ingénieure en agronomie et chercheuse à l'Université AgroParisTech.
CTB : Comment se composent les toitures végétalisées ? En quoi peuvent-elles contribuer à l'objectif de neutralité carbone des bâtiments ?
Christine Aubry : Tout dépend du type de toitures : une toiture végétalisée peut comprendre une fine couche de substrat sur laquelle est planté du sédum ; une toiture semi-intensive avec une végétation prairiale ; ou la toiture intensive composée d’une couche de 30 à 50 cm de hauteur avec éventuellement des cultures florales ou potagères. On en voit même des plus fournies, avec des arbres. Sur un immeuble mal isolé, une toiture peut diminuer la température jusqu'à une dizaine de degrés l’été mais il serait illusoire d’y voir une solution miracle dans le cadre du réchauffement climatique. Elle peut agir très localement sur la régulation thermique et la réduction d’ilot de chaleur urbain, à l’échelle d’un bâtiment. Mais pour être significatif sur toute une ville, il[…]
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