Les prédalles permettent d'obtenir des portées plus grandes que les dalles armées en coffrage traditionnel.C'est ce qui a permis de libérer les plateaux d'appartement de tout porteur sur une largeur de 8 mètres pour ce chantier en cours boulevard Davout à Paris.Un surcoût en produit, balancé par des économies en cadence temps sur ce chantier.
© Agence ENLPAA
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Les prédalles sont désormais matures et très compétitives, quand les prémurs baissent leurs coûts en accroissant les fonctionnalités. Mais le « tout préfabriqué » systématique n'est pas forcément la bonne solution.
Apparue il y a une trentaine d'années dans l'Est de la France, la préfabrication béton fait sa place dans le marché du gros œuvre. Le principe est simple : plutôt que de couler des dalles ou des murs sur le chantier, la technique consiste à poser et jointoyer des éléments préfabriqués. Ce sont, en fait, des coffrages perdus en béton (simples pour la prédalle, sandwiches pour le prémur) où l'on coule du béton plutôt que de recourir à des moules ou des banches réutilisables. L'atout principal est sa facilité de mise en œuvre, que confirme Delphine Wagner, chef de produits chez Rector Le-sage : « Le préfabriqué béton est très efficient pour les chantiers contraints, enclavés, en zone urbaine dense, où le stockage des banches, la gestion des déchets, les nuisances du chantier traditionnel peuvent poser problème. Il assure une maîtrise des délais et des coûts avec une mise en œuvre sécurisée. »
Pour autant, est-ce rentable ? La prédalle, d'abord, a vite séduit les[…]
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