La majorité des sociétés de construction reconnaissent avoir des difficultés pour travailler de façon collaborative et près de la moitié des estiment que le secteur de la construction ne dispose pas des capacités numériques suffisantes pour répondre aux exigences de la ville intelligente. Voici les résultats d'une étude réalisée par Finalcad.
Selon une étude internationale de Finalcad*, 97 % des sociétés de construction reconnaissent avoir des difficultés pour travailler de façon collaborative et près de la moitié (47 %) des personnes interrogées estime que le secteur de la construction ne dispose pas des capacités numériques suffisantes pour répondre aux exigences de la ville intelligente. « Des résultats qui interpellent, selon l’éditeur de logiciels, alors que le développement intelligent ne cesse de prendre de l’ampleur à travers le monde. A titre d’exemple, à Paris, les nouvelles constructions et installations des Jeux olympiques et paralympiques devraient être durables et intelligentes ».
Cependant, le secteur semble prêt à affronter le défi de la digitalisation : 95 % des répondants indiquent que leur entreprise est « assez préparée » en matière de collecte de big data et d'adoption des technologies numériques. Reste à relever des freins comme la collecte des données en temps réel (pour 68 %), la création de l’ « empreinte numérique » d'un bâtiment ou d'un actif (28 %) ou encore les lacunes de compétences pour utiliser les applications et les outils digitaux (96 %). « En privilégiant une digitalisation immédiate, les sociétés de construction seront en mesure de tirer parti des futures tendances telles que les villes intelligentes et la construction verte », conclut Franck Le Tendre, PDG de Finalcad. Point crucial, l'environnement de travail digital est bien plus attrayant pour les jeunes collaborateurs, étant donné que d'ici 2025, 75 % des professionnels seront des millénials ».