Arnaud Février
Un drone s’invite de plus en plus souvent sur les chantiers de Bouygues BTP, virevoltant au milieu des grues géantes et des machines qui, avec une multitude d'ouvriers casqués, construisent les infrastructures du Grand Paris Express. Aux commandes de ce drone, Arnaud Février, un télé-pilote photographe qui travaille pour Le Minorange (le magazine semestriel interne pour les collaborateurs du Groupe) et pour BouyguesInside (le blog vidéo).
De l’hexacopter …En 2015, il entend parler des premières voilures tournantes miniatures, plus faciles à manier qu'un aéronef et moins onéreuses à l'heure de vol. Après une formation de 3 semaines, il fait l'acquisition d'un hexacopter de fabrication artisanale français sur lequel il fixe son boîtier et fait séquences et clichés à une altitude idéale pour avoir une vue d'ensemble sur des chantiers d'ampleur. Les clients sont séduits mais la maîtrise de l'engin n'est pas toujours évidente : perturbations radioélectriques qui peuvent couper la liaison de télécommande, pertes de signaux GPS qui désorientent le vol, brusques coups de vent et curiosité souvent agressive des oiseaux. La technique se révèle aussi parfois défaillante, provoquant un atterrissage d'urgence, sous parachute de sécurité, sur le terre-plein central d'une autoroute en périphérie de Paris… Un quasi-crash qui fera l'objet d'un retour d'expérience sous forme de rapport à la DGAC, l'autorité régulatrice de l'aviation civile. … au drone à usage professionnelEn quelques années, l'usage du drone se démocratise et Arnaud Février fait alors l'acquisition d’un premier drone. L'activité de prise de vues aériennes se développe, notamment avec Bouygues BTP. De plus en plus de techniciens et de géomètres commencent aussi à utiliser le drone dans leur travail de supervision ou d'inspection technique. Le vol en milieu urbain étant toujours aussi risqué, le drone léger, qui présente de moindres risques, commence à susciter de l'intérêt bien en dehors de la sphère du loisir. C’est lors d'un séjour au Portugal que Arnaud Février à l'opportunité de tester l'un des premiers drones ANAFI, qui le séduit immédiatement grâce à une prise en main simple et quasi intuitive.
Sur le projet Grand Paris Express, la portée de son émetteur/récepteur de télécommande et la résistance de sa liaison Wi-Fi vidéo s’avèrent suffisantes pour atteindre l'altitude des 140 mètres, idéale pour survoler les grands chantiers tout en conservant une visibilité parfaite et détaillée des infrastructures au sol. « Je pilote avec le Parrot Skycontroller 3 muni d'un iPad 7 pouces, les commandes aux joysticks étant particulièrement précises et même subtiles », raconte Arnaud qui peut ainsi se concentrer sur les images en laissant ANAFI gérer lui-même son domaine de vol, ses limites d'allonge, d'altitude et d'autonomie (35 mn), en restant constamment à vue. « En général, je prends d'abord des photos puis, dans une deuxième passe, après changement de batterie, je fais mes séquences vidéo », explique le photographe qui privilégie grâce à son large écran de contrôle les points de vue et les angles esthétiques. Aujourd’hui, Arnaud Février a enfin trouvé le drone correspondant parfaitement aux spécifications techniques attendues : économique, rentable, facile à mettre en œuvre, petit et robuste. |
Le programme de prêt pour Entreprise de ParrotCe programme permet aux professionnels de pouvoir tester ANAFI ou ANAFI Thermal dans leur environnement. Les partenaires sélectionnés reçoivent un pack complet (drone, radiocommande, batteries), ainsi que les applications et logiciels nécessaires (application de pilotage, documentation SDK, applications et services développées par des tiers). Ils découvriront ainsi les performances de la plateforme ANAFI et comment l’intégrer à leurs activités. Pour postuler à ce programme, rendez-vous ici |
