
Les crèches comptent parmi les ERP qui devront respecter des taux d'émissions pour le formaldéhyde de 30 ?g/m3 au 1er janvier 2018.
© Crèche La Chrysalide
Si la surveillance de la qualité de l'air intérieur sera obligatoire à partir de 2018 dans certains ERP accueillant de jeunes enfants, rien n'empêche, en concevant des bureaux, de prévenir les risques d'exposition aux polluants.
La pollution de l'air intérieur s'est imposée, depuis la création, en 2001, d'un Observatoire de la qualité de l'air intérieur, comme un enjeu majeur de santé public. Entre logements et bureaux, nous passons ainsi plus de vingt heures par jour dans des espaces confinés. Contre toute attente, l'air y est souvent de bien moins bonne qualité que l'air extérieur. En cause, les substances toxiques émises notamment par les produits de construction, de décoration et d'entretien : revêtements de sol et de mur, matériaux d'isolation, peintures, vernis… Les effets sur la santé dépendent des substances et des niveaux d'exposition. Parmi les polluants chimiques, les composés organiques volatils (COV) entraînent des effets sur la santé à court terme (maux de tête, troubles respiratoires… ) et long terme (risque accru de cancer notamment).
Le COV le plus courant, le formaldéhyde, est ainsi classé « cancérogène certain » pour le cancer du nasopharynx par le Centre international de recherche sur le cancer. Les pouvoirs publics se sont saisis de la question. En application de la loi «
Pour lire la totalité de cet article, ABONNEZ-VOUS
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?
vous lisez un article des Cahiers Techniques du Bâtiment N°358
Découvrir les articles de ce numéro Consultez les archives 2017 des Cahiers Techniques du Bâtiment