À l’image des montres molles de Dali, une bâche PVC de 2 500 m2, tendue sur une façade parisienne en ravalement, offre actuellement une vision totalement surréaliste et déformée de l’architecture haussmannienne. Peinture, résine et éléments en polystyrène viennent dessiner des fenêtres, balcons et corniches gondolants ou distordus, qui ne sont pas sans rappeler l’œuvre de Gaudi, autre génial catalan. Mandaté par le groupe foncier Bleecker pour masquer les travaux de rénovation de son siège avenue George-V, c’est la société Athem et le plasticien Pierre Delavie qui ont imaginé cette œuvre. Athem était déjà à l’origine des malles géantes qui dissimulaient l’an dernier les travaux de la boutique Vuitton, sur les Champs-Elysées.
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