L’originalité de cette porte provient de la suppression des montants et traverses habituels, ainsi que de la maîtrise du collage structurel du bois sur du verre.
Innovante, la porte d’intérieur Sirocco de la société Rozière, semble être en suspension dans l’espace. Sa spécificité provient de la suppression des montants et traverses que l’on retrouve sur les portes menuisées. Elle est constituée de deux parties en bois lamellé reliées sur toute la hauteur par une bande courbe en vitrage. Le panneau alésé et lamellé-collé est constitué de trois plis en sapin français ou certifié Pefc (1), et revêtu de plaquettes de parement en chêne ou hêtre massif. Les deux parties en bois sont reliées sur toute la hauteur par une bande de verre galbé d’une largeur constante (80 mm). Il est assemblé au bois par un collage structurel dans une rainure de 20 mm de profondeur intégrée dans le panneau et le montant. La maîtrise du collage du bois sur le verre a permis cette prouesse technologique. Les façades, artificiellement segmentées en 4 panneaux par des joints de 3 mm, sont proposées en chêne moyen brossé, wengé brossé, chêne blanchi brossé ou hêtre naturel. Le vitrage de 6 mm d’épaisseur est présenté soit trempé incolore, soit dépoli. Le montant en lamellé-collé massif assure le centrage d’une serrure d’axe 50 mm. À clé, à condamnation, bec de cane, 3 points ou de sûreté à un point, elle se pose sur une huisserie traditionnelle KM1. Cette huisserie permet l’habillage de l’épaisseur d’un mur ou d’une cloison de 72 à 100 mm d’épaisseur et la pose simplifiée de la porte en fin de chantier. Le bloc-porte à rive droite est équipé de quatre paumelles en acier inox et d’un joint isophonique. Disponible en porte seule, elle peut s’intégrer sur tous types et marques de châssis à galandage. La version à galandage intègre en partie basse un profil de guidage en inox. La serrure avec axe à 50 mm permet le centrage de la poignée sur le montant.
