© (Docs. François Ploye)
L’installation, en septembre 2012, d’un nouveau système de pompage destiné à alimenter en eau froide une partie des services du centre hospitalier de Blois a permis de diminuer la consommation électrique de 41 %, en moyenne, et de réduire les risques de colmatage des filtres finisseurs.
Contexte Des critères précis d’hygiène et de pression à respecter
Le centre hospitalier de Blois occupe plusieurs sites dans la ville, le principal étant à proprement parler l’hôpital. D’une surface utile de 64 000 m2, celui-ci a été construit en deux tranches, en 1978 et 1980. Il est constitué d’une « galette » horizontale de deux niveaux accueillant les plateaux techniques (blocs opératoires, salles d’accouchement, d’analyses, etc.), surplombée par deux immeubles de 27 m de hauteur (huit niveaux), pour l’hospitalisation. Sur le terrain ont été édifiés, en 2008 et 2013, un bâtiment de 4 000 m2 pour la psychiatrie générale et un établissement pour personnes âgées, l’Ehpad La Roselière, de 20 000 m2.
« Nous comptons 2 600 agents et médecins ; notre capacité d’accueil totale est de 1 285 lits, explique le directeur, Richard Bousiges. L’organisation a été refondue en six pôles. Le service de travaux et de maintenance de l’ensemble des sites est interne. »
De conception ancienne, la tour principale est chauffée par un réseau de radiateurs à eau chaude alimentés par des chaudières à gaz qui devraient être, à terme, raccordées et mutualisées au sein du réseau de chaleur urbain. La facture énergétique s’avère difficile à réduire. Les deux charges principales sont le réseau de chauffage et la VMC double flux, dont les terminaux disposent de batteries chaude et froide. Le débit élevé, de 150 m3/h par chambre, permet d’assurer un rafraîchissement de quelques degrés pendant les mois chauds.
« Les investissements en nouveaux équipements ont donc plutôt porté sur la distribution de l’eau potable, qui doit répondre à des critères précis d’hygiène et de pression », souligne Pascal Havard, ingénieur en chef de la direction des services techniques et des travaux. Une pression constante de quatre bars est assurée par trois surpresseurs, dont deux alimentent deux zones de la tour. Le troisième vient en secours.
Autre enjeu : le risque de légionellose. La température du réseau est ainsi maintenue au-dessus de 45 °C avec la possibilité d’un choc thermique à 105 °C. François Ploye