Le pin blanc de Provence ou pin d'Alep retrouve ses lettres de noblesse pour la construction.
Utilisé durant 3000 ans pour la construction navale, les charpentes d’édifices religieux et les habitations, cette essence a été oublié au XXe siècle et servait seulement à l’énergie ou à la fabrication de pâte à papier. Mais ça c'était avant l'actualisation de la norme NF B52-001 relative aux règles d’utilisation du bois dans la construction, parue le 14 avril 2018, qui intègre désormais le pin d’Alep.
Cette prise en compte est le résultat de quatre ans de travail de l'organisme France Forêt Provence-Alpes-Côte d'Azur, regroupant les producteurs forestiers publics et privés de la région. Quelque 70 entreprises ont ainsi été consultées, avec 800 échantillons prélevés (en Paca, Occitanie et Drôme) et testés afin de remettre en évidence les qualités mécaniques de cette essence, qui se révèlent supérieures à la moyenne des autres résineux français, selon France Fôret Paca (voir tableau ci-dessous) :