Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l’édifice des Pompes funèbres de Paris a été érigé en 1874 par l’architecte Delebarre de Bay, à la place de l’ancien abattoir municipal Villette-Popincourt. Communément appelé « l’usine à deuil », cet ensemble d’envergure réunissait douze magasins (tentures, catafalques, bières, etc.), douze ateliers (menuiserie, tapisserie, sellerie, etc.), une gigantesque réserve de cercueils, dix-huit écuries et divers locaux administratifs. En 1997, date de cessation d’activité, le site employait encore 160 ouvriers. Réhabilité par l’atelier Novembre (M. Iseppi et J. Pajot, architectes), le site accueillera un pôle de création artistique regroupant deux salles de spectacles de 200 et 400 places, des plateaux de production artistique (théâtre, danse, etc.), des espaces d’exposition et de formation, des studios son et image, et des commerces. D’une surface de 40 000 m2, cet ouvrage représente un coût d’investissement de 60 Me. Il comprend deux corps de bâtiments formés de deux séries de trois halles accolées. Traversant l’îlot, le passage central créé relie les rues d’Aubervilliers et de Curial. D’architecture typique de la fin de siècle, les façades en pierre et brique ont été restaurées à l’identique ainsi que les toitures et les verrières existantes en ossature métallique. Outre les planchers restructurés, des reprises en sous-œuvre complexes ont été réalisées, afin d’ajouter deux niveaux partiels de parking.
PATRIMOINE Des Pompes funèbres transformées en pôle de création artistique
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