L'enduit des deux derniers niveaux de cet immeuble parisien a été enlevé pour poser 8 cm d'enduit Fixit aux billes d'aérogel de silice.
© Soliha
Pour lire l’intégralité de cet article, testez gratuitement Les Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonnés
Le principe d'isolation par l'extérieur est rarement adapté à la réhabilitation des bâtiments patrimoniaux. Au-delà de l'isolation par l'intérieur, qui nécessite des précautions de mise en oeuvre, les acteurs de la rénovation déploient de nouvelles solutions.
En France, le chantier de la rénovation énergétique du bâtiment demeure immense. Les contraintes de préservation du caractère historique d'un bâtiment et de son aspect visuel concernent les façades et les toitures, alors que les cloisons et planchers intérieurs peuvent être librement réinterprétés. Sur les chantiers de rénovation, la priorité est d'isoler intégralement la toiture et de remplacer les baies vitrées par des produits plus performants. Adaptée au neuf, l'isolation par l'extérieur s'avère en revanche très problématique car elle vient modifier l'aspect visuel du bâtiment et sa silhouette. « La pose d'ITE demeure exceptionnelle pour des immeubles patrimoniaux, d'autant que les façades anciennes en pierre, en moellons ou à ossature bois, présentent peu de ponts thermiques, rapporte l'architecte Philippe Roux. Ce type d'isolation est réservé à des bâtiments dont la façade a été dégradée. Ce fut le cas, par exemple, d'un immeuble parisien possédé par la Siemp[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30
et de 13h30 à 17h30) ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr.