Des travaux de conservation sont menés par l'agence Archipat à la Cour d'appel de Dijon (21), en particulier pour la sécurisation de très grands combles médiévaux, difficiles d'accès, au-dessus de plafonds décorés de très grande valeur, comme ici à la Salle Dorée.
© Archipat
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La sauvegarde du patrimoine bâti, mobilier ainsi que des œuvres, entraîne la mise en place de systèmes de détection et de mesures visant à freiner autant que possible la propagation du feu.
L'incendie de Notre-Dame de Paris, en avril 2019, a remis à l'ordre du jour la question de la fragilité des édifices patrimoniaux. Pourtant, les risques sont connus et les exemples abondent comme en témoignent, entre autres, les incendies du Parlement de Rennes (35) en 1994, du château de Lunéville (54) en 2003, ou plus récemment, ceux de de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes (44), en 2020, puis de l'hôtel de Seignelay à Paris, en février 2022. Une étude récente menée par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) montre que statistiquement, outre les problèmes électriques, les deux principales causes de départ de feux sont les actes de malveillance et les travaux.
L'ingénieur conseil Jean-Michel d'Hoop, expert honoraire auprès de la Cour d'appel de Paris, confirme « que les actes de malveillance ne sont pas assez pris en compte. Pourtant, il est nécessaire de veiller à éviter les intrusions. Autre sujet, la présence de travaux est une cause principale d'incendie illustrée par de nombreux exemples, comme la[…]
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