Bien connu, le principe du plancher collaborant prouve encore une fois tout son intérêt en termes de précision et rapidité de montage et de résistance face aux risques sismiques.
Le système du plancher collaborant est désormais très couramment utilisé. En alliant la résistance de l'acier à la rigidité du béton, on obtient des ouvrages de faible épaisseur aux caractéristiques de solidité et d'acoustique intéressantes. De plus, la mise en œuvre est simple. « Pendant le chantier, explique Joseph Noc, de AEN Betom, l'élément métallique suffit pour supporter les efforts, puisque c'est le complexe acier-béton qui reprendra les charges d'exploitation. D'où une importante rapidité de mise en œuvre, puisque tout est préparé en atelier , y compris les connecteurs et les pré-percements des bacs. Des treillis anti-fissuration peuvent être réalisés et en termes de coupe-feu ou de résistance au séisme, la résistance n'en est que renforcée ». Sur le même principe, mais associant des poutres métalliques et un plancher béton, le plancher mixte a été utilisé pour le gymnase du Cap-d'Ail avec ses poutres de 40 m et son boulodrome en hauteur. Ici, le choix d'un plancher mixte a prévalu pour des raisons de hauteur. PRS de 1,50 m et dalle de 25 cm ont été calculés pour contrebalancer les effets des séismes. Ce plancher mixte permet d'éviter les joints de dilatation, les efforts étant transmis aux poutres métalliques. Dans ce type de montage, le calcul de la flèche, ici important pour obtenir une horizontalité parfaite du terrain de boules, se fait en deux temps. Au cours d'une première phase, la déformation affecte le bac acier seul, sous l'effet du poids mort du béton. Dans un second temps, on considère la déformation sous l'effet du sable avec une rigidité qui prend en compte la collaboration métal-acier.