La performance énergétique des bâtiments et le label Bâtiment basse consommation peuvent avoir une influence évidente sur le rôle du maître d’ouvrage, de l’entreprise et du maître d’œuvre. L’utilisation de techniques nouvelles aura inévitablement des conséquences sur leurs obligations légales et contractuelles.
Les contrats doivent prendre en compte les performances énergétiques des nouvelles constructions.
Ils doivent, en effet, intégrer les nouvelles exigences légales au moment de la signature, l’ensemble des documents contractuels et descriptifs, notamment les clauses techniques particulières et mêmeles notices publicitaires.Le maître d’ouvrage a pour objectif d’être titulaire du bénéfice d’un label, octroyant des avantages, motif déterminant de son accord sur les procédés nouveaux proposés par l’architecte et l’entrepreneur. La performance énergétique est une obligation contractuelle que l’architecte et l’entrepreneur sont tenus de respecter sous peine de nullité. La nullité ne sanctionnant pas la mauvaise exécution du contrat, mais le défaut d’une de ses conditions de validité.
1. Le domaine de la responsabilité des constructeurs peut-il s’étendre aux défauts de performances ?
Le défaut de conformité n’ayant pas causé de désordres à l’ouvrage, ne peut relever des dispositions de l’
2. L’innovation technologique est-elle une cause d’exonération de la responsabilité des constructeurs ?
La performance énergétique imposée peut modifier, mais non bouleverser, les exigences obligatoires des contrats.Ainsi, la loi impose que le maître d’ouvrage atteste de la prise en compte de la réglementation thermique au moment du dépôt du dossier de demande de permis de construire. Et les articles