L’association Qualitel publie en partenariat avec Ipsos, la deuxième édition de son baromètre annuel consacré à la Qualité de vie à la maison (3382 personnes interrogées). Il en ressort que ce n’est pas encore gagné pour le logement connecté, encore minoritaire.
Seuls 3 habitats sur 10 possèdent au moins un équipement connecté, mais en le chiffre est en progression : 54 % des logements récents (moins de 5 ans) comptent au moins un service connecté, et 30 % en comptent même deux ou plus.
En tête de liste des équipements connectés : l’alerte anti-intrusion (21 % des foyers équipés), la vidéosurveillance (15 %), le pilotage du chauffage (12 %), le pilotage des équipements à distance (11 %) et l’alerte en cas d’inactivité suspecte d’une personne âgée/handicapée (8 %). Selon l’étude, plusieurs freins restent à lever : tout d’abord le coût, considéré comme trop éléve (75% des sondés), la peur des incidences des ondes Wifi/électromagnétiques sur la santé et la sécurité et la protection des données.
Selon le baromètre, les services connectés donnent satisfaction : les Français qui pilotent à distance leur chauffage sont plus satisfaits du confort thermique de leur habitat (80 % vs 74 % pour ceux qui n’en possèdent pas). De même pour ceux possédant un dispositif détectant les chutes ou l’inactivité d’une personne âgée/handicapée (1,5 fois plus satisfaits). Bref, pour reprendre Bertrand Delcambre, président de l’association Qualitel, « les Français ne sont pas prêts à acquérir n’importe quel équipement connecté et, surtout, à n’importe quel prix. Ils attendent avant tout d’eux qu’ils répondent à des besoins très concrets : sécurité, économies, maintien à domicile de personnes âgées et/ou handicapées. »