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MAISON À ÉNERGIE POSITIVE

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À sept ans de l’échéance de 2020 rendant obligatoire la notion d’énergie positive pour toute construction neuve, le moins que l’on puisse dire est que les professionnels sont dans l’ensemble loin d’être prêts ! Il est donc opportun de plonger dans les arcanes de la maison à énergie positive amenée rapidement à devenir un standard de la construction. Joliment appelé « Bepos » (Bâtiment à énergie positive), le bâtiment est considéré à énergie positive, lorsqu’il consomme moins qu’il ne produit d’énergie renouvelable.

En France, une petite centaine de projets autoproclamés Bepos en l’absence de labels, ont déjà vu le jour, dont une bonne vingtaine de maisons. Compilé par l’Ademe, le retour d’expérience disponible montre une consommation cumulée (hors électroménager) de ces bâtiments d’environ 50 kWhep/m 2 /an, à un niveau équivalent à celui des bâtiments BBC, et même de 35 kWhep/m 2 /an pour les maisons individuelles.
En 2013, la publication du premier label français, Bepos Effinergie prend la base de consommation Effinergie et l’harmonise avec le label réglementaire THPE de la RT 2012. La consommation conventionnelle d’énergie primaire non-renouvelable doit, maintenant, être inférieure à 40kWhep/m 2 par an, soit une réduction de 20 % par rapport au BBC (Bâtiment basse consommation). De manière moins jusqu’au-boutiste, un bâtiment sera considéré comme Bepos, lorsque la différence entre la consommation et la production d’énergie primaire sera inférieure à une valeur de référence déterminée par un calcul complexe, en fonction du type de construction (et du nombre de niveaux), de la zone géographique et de l’altitude. Dans les postes de consommation conventionnelle, seuls ceux liés à l’infrastructure seront pris en compte, excluant les consommations dites « mobilières » (bureautique, électroménager…).
On le voit, tout ceci n’a rien d’évident d’où la présence de ce dossier. D’autant qu’il ne faut pas confondre les constructions Bepos et les constructions passives, dont les consommations en chauffage descendent à 15 kWhep/m 2 /an ! Quant aux bâtiments construits sous les tropiques, le problème est diamétralement opposé, puisqu’il faut tout faire cette fois pour éviter de climatiser… Et là encore, retrouver les principes bioclimatiques locaux.

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