Créé en 2014, l'ÉcoQuartier Luciline-Rives de Seine, à l'ouest de Rouen (76), avait tout sur le papier pour réussir. Mais le volet énergétique a fait trébucher le programme et a alimenté ces dernières années un mauvais feuilleton médiatique. Exploité par Engie Cofely, le réseau de chaleur urbain, mixant géothermie sur nappe alluviale avec PAC et gaz, est composé d'un double réseau : un pour le chaud et le froid à destination des bureaux et commerces, et un pour l'ECS. Les habitants de plusieurs résidences collectives se sont plaints auprès de la Métropole de Rouen de charges d'ECS et de chauffage trop élevées. Une étude commandée par la Métropole a confirmé une moyenne de 1 300 euros par an de charges, avec une très grande variation entre les résidences. Ce niveau est très élevé pour des T2/T3 très performants thermiquement. Plusieurs explications ont été avancées à cette tarification élevée, dont le retard pris dans le programme qui devait être terminé en 2021 et qui le sera après 2025, ce qui fait que les PAC géothermiques, mal dimensionnées, affichent un rendement médiocre. Le taux d'EnR tourne d'ailleurs plutôt aux alentours de 40 % au lieu des 60 % prévus. D'autre part, des dysfonctionnements ont été constatés[…]
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