KPMG publie la 12ème édition de l’étude annuelle « Global Construction Survey : Future-Ready Index » sur les tendances clés du BTP à travers le monde. Pour la première fois, KPMG dévoile dans le cadre de cette étude un index de maturité des secteurs de la construction et des infrastructures face aux enjeux de l’Innovation.
Globalement, les acteurs du secteur du BTP sont à mi-chemin en matière d’innovation. Leurs efforts ont d’abord porté sur la réussite des projets et sur les talents, un peu moins sur l’adoption des nouvelles technologies.
Sur la base des réponses obtenues, une première photographie de la situation du secteur au regard des enjeux de l’innovation a permis d’identifier trois catégories d’acteurs :
Les résultats de l’enquête montrent qu’il y a un lien fort entre l’adoption des nouvelles technologies et la maîtrise des projets complexes conduits par les répondants. Les leaders livrent la quasi-majorité de leurs projets dans les délais, ce qui devrait inciter les suiveurs et les setardataires à accélérer en matière d’innovation, tant les coûts induits par les retards de livraison sont souvent significatifs.
Parmi les Leaders, deux entreprises sur trois ont désigné un Chief Innovation Officer, mis en place une équipe dédiée à l’innovation, ainsi qu’un budget afférent. Globalement, les technologies les plus utilisées sont :
Concernant l’Intelligence Artificielle (IA), un leader sur deux voit cette nouvelle technologie communément utilisée à moyen terme (5 à 10 ans), témoignage d’un certain scepticisme quant à la valeur créée par l’IA.
Les talents les plus recherchés par les acteurs du secteur seront agiles face au monde digital, qualifiés en matière d’ingénierie et dotés de capacités managériales. L’étude montre que les Leaders ont un avantage indéniable pour attirer les Millenials et la Génération Z. Ils placent « l’humain » comme étant un des deux défis majeurs à relever dans les prochaines années alors que les autres répondants le classent à la 5e place, voire au-delà. Dans cette course aux talents, les « soft controls » ont été généralisés par les acteurs les plus performants.