Délaissée sur notre territoire à mesure que se généralisaient l’accès et la distribution d’eau potable pour tous, la récupération de l’eau de pluie s’inscrit à nouveau dans la problématique de préservation de la ressource. Développés depuis plusieurs années et encadrés par une nouvelle législation, les systèmes de récupérationont, aujourd’hui, atteint la maturité pour les usages autorisés.
A l’heure où pollutions multiples et épisodes de sécheresse accentuent la fragilité de la ressource en eau, la récupération des eaux de pluie offre un important gisement d’économie qui peut représenter jusqu’à 50 % de la consommation en eau des bâtiments, soit environ 75 litres par jour et par habitant, sachant que la consommation moyenne en France est de l’ordre de 150 litres par jour et par habitant. Elle peut, en effet, se substituer à l’eau de ville pour des usages non-alimentaires, tant à l’extérieur, pour l’arrosage des espaces verts, des voiries, le lavage des véhicules, qu’à l’intérieur, pour l’alimentation des WC, le nettoyage des sols et, à titre expérimental, le lavage du linge.
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