© Antoine Espinasseau
Les parkings sont plus d'une centaine dans la capitale et constituent, au-delà d'un "réservoir" foncier", une opportunité d'imaginer de nouveaux modes d'habiter.
C’est un programme appelé à évoluer : les « immeubles pour automobiles », ou parkings en superstructure, se sont largement développés dans le courant du XXe siècle avec la généralisation de la voiture, tout particulièrement dans la capitale. Aujourd’hui, stratégie de lutte contre le changement climatique oblige, ces parkings se vident (leur taux de vacance est estimé à 30 %). Or, la tendance jusque-là a plutôt été la démolition que la reconversion. Jusqu’au 2 septembre, une exposition du Pavillon de l’Arsenal (Paris) pilotée par Data Architectes avec notamment le concours du bureau d’études Elioth (qui a analysé cinq cas, sur 135 garages parisiens recensés, sous l’angle d’une approche bas carbone), permet de révéler et d’envisager de manière théorique la mutation de ces bâtiments, dont les systèmes structurels rationnels en font des « squelettes capables » éligibles à d’autres usages.