A. En Californie, le duo d'architectes chercheurs Ronald Rael et Virginia San Fratello mène des expérimentations sur l'impression en terre crue. Ici une cabine réalisée par assemblage de 4 500 tuiles de céramique imprimées avec un mélange de ciment et de sciure de bois.
© Rael San Fratello
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Si les avancées dans le domaine de la fabrication additive impliquent surtout le béton, l'usage d'autres matériaux, d'origine biosourcée ou géosourcée, progresse en parallèle.
En France, les premières parois imprimées de maisons habitables à l'échelle un sont en béton ou mortier (XtreeE) ou en PU (Batiprint3D à Nantes). Mais de très nombreux matériaux peuvent servir pour une impression 3D, y compris pour des applications dans le domaine de la construction ou du mobilier. Cette technique dite de fabrication additive se fait par dépôt successif de couches superposées de matière.
La réduction de l'empreinte environnementale du matériau imprimé est un objectif majeur avec l'usage de la lignine (projet WO3 avec le FCBA), du bioplastique fondu extrait d'huile de colza (DUS Architects aux Pays-Bas) ou du bambou à Miami (SHoP Architects), sans oublier la terre ou l'argile qui font l'objet de nombreux travaux et de premières réalisations à l'échelle un. Un travail conséquent de R&D est encore à accomplir car ce sont généralement les liants, adjuvants et autres additifs qui viennent plomber le bilan carbone de ces matériaux naturels ou biosourcés.
De nombreuses alternatives au béton
Outre le béton, la société XtreeE[…]
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