Au moment de la disparition des lampes incandescentes classiques, économies d’énergie obligent, les professionnels de l’éclairage recherchent de plus en plus l’efficacité énergétique. Si les leds constituent l’une des réponses, leurs limites techniques sont à connaître pour en tirer le meilleur parti.
Une led est essentiellement composée d’une puce, qui émet des photons, et d’un boîtier, qui protège l’assemblage. Dans les diodes, l’émission de lumière est provoquée par la recombinaison des électrons et des ions positifs à la séparation d’une jonction n-p (voir encadré), sous l’influence d’un champ électrique continu. C’est en 1907 que l’anglais Henry Joseph Round découvre la possibilité d’émettre de la lumière par un semi-conducteur. Vingt années plus tard, le technicien radio russe Oleg Vladimirovich Losev explique comment les électrons, en perdant de l’énergie, peuvent produire de la lumière sans dégager de chaleur. Sa demande de brevet restant sans réponse, il faudra attendre 1955 pour que le physicien américain Rubin Braunstein découvre l’émission infrarouge de l’arséniure de gallium et d’autres types de semi-conducteurs.
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