Dans l'unité Alzheimer de la Villa Tohannic à Vannes (56), les circulations se dilatent dans la largeur de 1,70 m à 3 m pour éviter l'effet d'enfermement et débouchent sur des espaces communs orientés à l'est où les résidents peuvent se détendre.
© Luc Boegly
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Entre protection et soin, les unités Alzheimer doivent répondre à la désorientation des résidents. La conception spatiale est donc un aspect essentiel de ces programmes.
La maladie d'Alzheimer est la première cause de pathologie neurodégénérative en France. Les Ehpad existants ont dû s'adapter (formation des équipes, spatialité… ) avec la création d'unités dédiées en leur sein. Les établissements spécialisés, à l'instar du Village landais ( lire focus), sont plus rares. Dans les Ehpad, l'aménagement et l'organisation interne de ces unités doivent beaucoup au concept du « cantou » imaginé par Georges Caussanel en 1977, au sein de l'établissement qu'il dirigeait à Rueil-Malmaison (92). Cet îlot se présente comme un lieu de vie dédié à une dizaine de personnes dites « ésorientées », en autonomie physique et locomotrice, au sein duquel se déploie un accompagnement (médical) alternatif (1). Comme dans les lieux de soins des troubles psychiques, la conception spatiale tient une place fondamentale. Pour définir ces programmes, qu'il s'agisse d'une rénovation-extension ou d'une construction neuve, Caroline Dessolin, programmiste chez l'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO) Florès, rencontre les équipes opérationnelles et de soins[…]
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