Principe de disposition de vitrages de sécurité
La
Les évolutions architecturales sont-elles à l’origine de la révision de la NF DTU 35.1 ?
Ce texte est consacré aux cloisons démontables, c’est-à-dire celles que l’on peut déplacer pour modifier sans intervention trop lourde l’aménagement des locaux. Ces systèmes permettent le réaménagement des espaces par dépose-repose des éléments et leurs performances sont conservées après des opérations de démontage et de remontage.
Depuis quelques années, on voit se multiplier les types de remplissages : les panneaux de bois, les plaques de plâtre ou, de plus en plus souvent, les vitrages. La transparence est particulièrement recherchée pour des raisons esthétiques et pour répondre à un besoin grandissant de luminosité naturelle qui se traduit par des ossatures réduites au maximum. Dans les bâtiments tertiaires, les cloisons vitrées sont de plus en plus hautes et, souvent, simplement prises en feuillures haute et basse. De tels ouvrages présentent d’importants risques de déformation et doivent satisfaire aux exigences acoustiques traditionnelles ou de nettoyage. Surtout, ils doivent rester démontables, d’autant plus en raison des techniques d’assemblage mécanique ou par collage des verres entre eux.
Il fallait donc repenser ce texte, en intégrant ces nouveaux éléments. Il lui a été donné la forme générale des NF DTU, en trois parties, soit : les règles de mise en œuvre et les dispositions constructives ; un guide de choix des matériaux pour constituer les produits et préciser leurs critères de performances ; enfin, un rappel des obligations de chacun précisant les travaux prévus au marché.
Les textes de référence précédents n’avaient-ils jamais traité des cloisons en verre ?
Il existait une ancienne version du
Cette révision a été l’occasion de réaliser plusieurs avancées : introduire des moyens de répondre aux exigences sismiques réglementaires issues de l’
Enfin, l’ancien
Comment les éléments vitrés sont-ils désormais considérés ?
Ils sont considérés comme tous les autres éléments de cloisons, tant pour la résistance aux chocs que pour la poussée horizontale. Il faut des déformations homogènes entre les matériaux, limitées par la définition d’une flèche de confort maximale admissible.
Si les verres accolés présentent des déformations identiques, il est possible de diminuer les épaisseurs. Le texte présente des solutions, et notamment un nouveau système de cloisons avec des vitrages liaisonnés bord à bord. On entend par liaison tout système qui permet de transmettre au vitrage adjacent les déformations du vitrage sollicité. Il a été défini avec d’autres (verre collé et non collé et/ou assemblage mécanique), à la suite d’une campagne d’essais menés avec le Centre scientifique et technique du bâtiment et le bureau d’ingénierie Groupe CEBTP.
La
L’aptitude à l’emploi prévoit d’ailleurs un comportement aux chocs précis. L’une des nouveautés de ce texte est l’exigence de réponse à une flèche maximum de confort de stabilité à la poussée horizontale linéique (plusieurs remplissages) et ponctuelle (un seul remplissage). Elle se fonde sur l’application d’une charge linéique de 50 kg et d’une charge ponctuelle de 25 kg, les déformations respectives de confort maximal admissible sont de 30 mm et 20 mm.
Dans la partie 1-2 de la
L’attestation Cerff délivrée par le laboratoire du Groupe CEBTP vient valider la conception au regard de ces exigences ; et les entreprises qualifiées Qualibat (421 et 422) utilisent des systèmes sous Cerff.
Concernant les ossatures et les fixations, que propose la NF DTU ?
Le texte définit des règles énumérant les dispositions constructives à respecter, comme une prise en feuillure de 5 mm en bas et de 10 mm en haut pour les remplissages vitrés parclosés horizontalement sur deux côtés. Des règles de raccordement ont été détaillées et trois chapitres traitent des liaisons aux faux plafonds, planchers et parties latérales. La NF DTU insiste sur la continuité des performances acoustiques, lesquelles doivent être équivalentes pour les différents ouvrages périphériques et la cloison elle-même. En l’absence d’exigence précise, le DTU propose des performances acoustiques des cloisons par défaut.
Quels sont les sujets traités en annexe ?
Dans l’annexe B sur l’utilisation des vitrages de sécurité, des exemples et des plans indiquent quel type de vitrage utiliser en fonction de son implantation. Sont ainsi précisés la nature (verre trempé ou feuilleté) et le marquage du vitrage. Ceux de sécurité sont prescrits dans les circulations entre les portes et pour les parties latérales des portes.
L’annexe C, elle, est consacrée aux limites dimensionnelles dont les prescriptions ont été validées par une série d’essais. Le concepteur dispose des renseignements nécessaires dans 95 % des cas et il lui suffit de reprendre les prescriptions formulées.
Concernant le verre de sécurité trempé, si la
Qu’en est-il des aspects incendie ?
Réglementairement, la réaction au feu des cloisons est déterminée par le classement du revêtement.
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