Le chantier de réhabilitation des pavillons de la cité cheminote de Chelles et Brou-sur-Chantereine (77) devrait permettre de déposer 50 à 60 tonnes de PSE qui seront traitées dans l’usine pilote PolyStyreneLoop.
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Un gisement de PSE issu d’une vaste opération de réhabilitation francilienne va permettre d’alimenter une usine pilote néerlandaise dédiée au pré-traitement de ce déchet, inaugurée en juin dernier.
Jusqu’alors, les déchets de polystyrène expansé (PSE) issus de chantiers de rénovation ou de démolition étaient condamnés à l’incinération. Et pour cause : cet isolant intégrait depuis les années 70, pour la sécurité incendie, un retardateur de flamme : le HBCD. Une substance classée polluants organiques persistants (POP) en 2016, mais toujours présente dans les volumes d’isolants mis en œuvre dans les décennies précédentes et empêchant donc leur recyclage. « L’enjeu est crucial à l’aune de ce gisement hérité du passé, estimé en France à 10 900 tonnes par an », explique Élodie Fraysse, chef de projet recyclage à l’association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment (Afipeb). Raison pour laquelle l’organisation professionnelle s’implique activement, au côté de nombreux partenaires industriels et spécialistes de la collecte et du recyclage, dans le projet PolyStyreneLoop, financé en partie par la Commission européenne via le programme Life. Doté d’un budget de 14[…]
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