Le papier peint ne fait plus tapisserie

Si la peinture reste le leader des revêtements muraux, le papier peint, avec 24 % de parts de marché, tire son épingle du jeu. L'impression numérique et des produits à faible empreinte carbone portent le secteur.

Après le fort engouement des années 1960-70, où tous les espaces intérieurs étaient revêtus de papier peint, ce produit a subi un net déclin en raison de sa difficulté de mise en œuvre. Il revient au goût du jour mais sa croissance reste discrète, comparée aux 81 millions de rouleaux vendus en 1980(1). « En 2019, près de 18 millions de rouleaux ont été vendus(2) , explique Pascal Siellet, président de l'entreprise Ugépa, vice-président de l'A3P (Association pour la promotion du papier peint) et président de la Global Wallcoverings Association (IGI). La consommation a bien évolué : aujourd'hui, on ne pose qu'un ou deux rouleaux. On personnalise les pièces avec quelques lés ou avec des panoramiques, qui se développent beaucoup mais ne représentent que 5 à 10 % du marché global. » Malgré tout, les innovations techniques et technologiques ont étoffé l'offre. L'émergence du papier peint intissé, plus facile à poser et à déposer, a boosté l'intérêt des consommateurs, mais aussi celui des professionnels, qui l'utilisent[…]