C’est dans le cadre d’un projet de réhabilitation d’un immeuble rue Beaubourg, dans le ive arrondissement à Paris, que Paris Habitat a découvert que le bâtiment était relié aux tunnels de la ligne 11 du métro, via un escalier en sous-sol. La station Rambuteau, à proximité de l’immeuble, dégage une température qui varie entre 14 et 20 °C tout au long de l’année. Paris Habitat a alors pensé à exploiter cette chaleur, à l’aide d’une pompe à chaleur air/eau qui récupérerait les calories de l’air, pour chauffer l’eau du système de chauffage de l’immeuble de 17 appartements. Le dispositif resterait toutefois appuyé par le réseau de chauffage urbain, mais permettrait de réduire de 33 % les émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage, par rapport à une installation classique.Paris Habitat étudie désormais la faisabilité du projet, qui pose trois problèmes majeurs : l’étanchéité entre le métro et l’immeuble doit être assurée, la pompe à chaleur doit pouvoir fonctionner dans un milieu confiné et le dispositif ne doit pas générer des charges et des coûts de maintenance trop élevés.
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