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Le mouvement s’est inscrit fin 2020 et ne cesse de prendre de l’ampleur depuis. Les matières premières disponibles se raréfient entraînant une hausse des prix générale et un retard des livraisons alors que les carnets de commande sont bons. Les marges vont en pâtir et les pénalités de retard risquent de plomber les entreprises.
Le secteur de la production des matériaux et des transports sont fortement désorganisés. Les raisons en sont nombreuses. La pandémie évidemment, mais aussi les conditions climatiques rencontrées en Amérique du Nord, bloquant des sites de productions, ou, plus proche, par la crue du Rhône complexifiant les livraisons par barge. Avec des unités de production arrêtées pendant le confinement 1 ou au fait de problèmes techniques, les filières productives ont d’abord puisées dans leurs stocks avant de relancer leurs usines, faisant face alors aux difficultés de l’inertie dans l’organisation d’un redémarrage. Conjugué à une forte reprise dans de nombreux secteurs d’activité, le résultat est la naissance d’une pénurie de matières premières.
Et de nombreux domaines sont touchés : l’acier d’abord, mais aussi le cuivre et le bois. « Le mouvement gagne plus récemment les plastiques, le polyuréthane et[…]
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