L’Association française des fabricants de charpente et ossatures en béton (Acob) vient de réaliser une étude (1) en partenariat avec le Cerib, Cimbéton, le Cstb, l’ENPC, Ecobilan et Socotec. Son objectif ? Étudier l’impact environnemental des deux grands systèmes constructifs rivaux que sont l’ossature tout béton et la solution mixte (poteaux béton, charpente en lamellé-collé) mis en œuvre dans un bâtiment de stockage de 12 000 m2 (deux cellules de 6 000 m2 séparées par un mur coupe-feu). Supervisée par des experts et réalisée sur la base des normes internationales ISO 14040 et 14044, l’étude s’appuie sur les FDES en analysant le cycle de vie du bâtiment. Sur les seize critères environnementaux que contient la norme, huit sont favorables au béton, trois au lamellé-collé et cinq sont considérés comme équivalents eu égard à la non prise en compte des écarts inférieurs à 15 %. Parmi les critères importants en faveur du béton : consommation de ressources énergétiques, acidification atmosphérique, formation d’ozone photochimique ou encore consommation d’eau. Un dernier point étonnant qui s’expliquerait « par le fait que le bois entreposé dans les scieries a notamment besoin d’un arrosage régulier afin d’éviter la putréfaction ».
Le béton, éco-compatible ?
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