Utilisés sur plusieurs chantiers en France, les bétons bas carbone ne font pour l'heure l 'objet d'aucune définition officielle.
© AdobeStock
Pour lire l’intégralité de cet article, abonnez-vous aux Cahiers Techniques du Bâtiment - édition Abonné
Les bétons dits bas carbone suffiront-ils à abaisser significativement les émissions de GES de la construction ? D'autres voies exploratoires se dégagent, en attendant un consensus sur ces produits.
Chacun veut avoir le sien. Le béton bas carbone - ou béton moins émetteur de CO2 - inspire les industriels. Ces derniers mois, les produits usant de ce qualificatif se bousculent sur le marché, portés par des règlementations environnementales de plus en plus contraignantes sur le plan des émissions de CO2 de la construction, à l'instar de la RE2020. À tel point qu'il devient difficile de savoir quel produit est réellement bas carbone et lequel ne l'est pas. D'abord, les formulations vantées par les industriels sont souvent opaques. Qui plus est, aucun cadre législatif ou normatif ne détermine pour le moment ce qu'est un béton bas carbone, même si certaines fédérations ont entamé une ébauche de définition, sans parvenir à rassembler toute la profession. « Aujourd'hui, rien n'empêche de baptiser bas carbone un béton », résume Jean-Michel Torrenti, directeur du département Matériaux et structures à l'université Gustave-Eiffel. La plupart des solutions lancées sur le marché n'ont pourtant rien de révolutionnaire. Elles se contentent[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30
et de 13h30 à 17h30) ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr.