La nouvelle usine Biomax de la métropole de Grenoble est une centrale de cogénération fonctionnant à 100 % au bois. Elle produit de la chaleur, qui est distribuée sur le réseau de chauffage urbain, et de l'électricité.
La part des énergies renouvelables ou de récupération présente dans les réseaux de chaleur et de froid a doublé en l'espace de douze ans. Elle représente aujourd'hui 62 % du mix énergétique total. Une fraction significative qui provient essentiellement de la chaleur récupérée dans les unités de valorisation énergétique ou usines d'incinération ménagère (40 %), de la biomasse (33 %) via des chaufferies assez compactes installées en lisière des villes, et de la géothermie profonde, exploitée essentiellement en Île-de-France, dans le Bassin aquitain et le Grand Est. D'autres solutions participent dans une plus faible mesure au verdissement des réseaux. Il s'agit notamment de la cogénération, utilisée pour produire de l'électricité et de la chaleur, mais dont la faible rentabilité limite le développement ; de la chaleur industrielle ou fatale, qui nécessite cependant la présence d'une usine à proximité immédiate d'un réseau urbain ; ou encore du solaire thermique, dont le coût d'investissement reste encore relativement élevé.
Une chaleur fatale souvent évoquée est celle qui provient des data centers, même si son importance est aujourd'hui limitée et sa pérennité remise en cause par la recherche d'efficacité[…]
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