L'incubateur de start-up Station F (Paris 13e), qui compte 3 000 postes de travail, a été équipé par la société Aquality d'un système de récupération des eaux de pluie afin d'alimenter les toilettes et les urinoirs.
© Patrick Tourneboeuf
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La réutilisation des eaux de pluie peine à se généraliser. La faute à un prix bas de l'eau rendant difficile l'optimisation économique, mais aussi au fait que les bonnes pratiques sont encore peu répandues.
En matière de réutilisation, les projets sont surtout tirés par les labellisations de type HQE, Breeam, qui présentent des cibles relatives à l'eau, ou à la volonté spécifique des maîtres d'ouvrage. Car, avec des prix 3 , le retour sur investissement dépasse rarement les quinze à vingt ans. « Sur des opérations bien dimensionnées, avec de larges toitures et des usages réguliers liés aux sanitaires, on peut tomber un peu au-dessus de cinq ans », affirme cependant Thomas Contentin, cogérant de la société Aquality, qui a notamment équipé la Station F, à Paris. Mais lorsque la récupération est dictée par l'obtention d'un label, elle reste souvent plus symbolique. « Un bâtiment tertiaire avec 5 000 m² de toiture doté d'un réservoir de 3 pour le seul arrosage des espaces extérieurs n'est pas toujours le plus optimal d 'un point de vue environnemental ou économique », considère Jean-Louis Manent, fondateur de la société Aquae Environnement. L'arrosage ayant lieu pendant les six mois d'été quand la pluviométrie est basse, cela[…]
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