Bâtie sur l’emplacement d’une église érigée dans les années 1970 par Charles-Gustave Stoskopf, la cathédrale Notre-Dame de Créteil (Val-de-Marne), inaugurée fin septembre, est constituée de deux coques sphériques symbolisant deux mains jointes qui culminent à 22 m. Leur vêture composée de carrelets de Douglas posés à claire-voie dissimule une charpente en lamellé-collé d’épicéa formant la voûte même de l’édifice liturgique. Conçue dans le cadre d’un partenariat entre Architecture Studio et le bureau d’études structure T/E/S/S, elle est constituée de quelque 130 arcs de bois, répartis selon un entraxe de 56 cm, strictement parallèles et qui épousent les rayons de courbure dissymétriques des deux coques assemblées. « L’intention n’était pas d’afficher une prouesse technique, explique l’architecte Alain Bretagnolle. L’unicité du matériau permet une lecture franche des deux strates de l’édification. » Les arcs de la coque sud reposent sur un châssis métallique qui soutient une tribune ; tandis qu’au nord, ils sont fixés directement dans le socle bétonné. Ils sont raccordés en partie haute sur une poutre de liaison en lamellé-collé, dont l’axe perpendiculaire ménage l’espace d’un vitrail qui traverse la voûte d’un bout à l’autre et diffuse la lumière naturelle dans cette « conque » très inspirée.
La conque inspirée de Notre-Dame de Créteil
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