L'ouvrage expérimental de Saint-André-de-Bohon (50) présente des murs de 5 m de hauteur recouverts en partie de chaux à l'extérieur. Ils sont formés par la juxtaposition d'un mélange de bauge et de terre allégée pour garantir la performance thermique.
© Photos Steve Carpentier
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Dans le cadre du programme CobBauge, des ouvrages pilotes vont être instrumentés dans le but d'améliorer les performances structurelles et isolantes de ce matériau séculaire.
La bauge, constituée d'un mélange de terre crue et de fibres végétales, a vu son usage progressivement disparaître au profit de la pierre et du béton. Depuis 2017, le programme CobBauge*, fruit d'un partenariat entre l'Angleterre et la France (cob étant la traduction anglaise de bauge), entend réhabiliter ce matériau. Mais pour cela, un problème majeur doit être résolu : la bauge ne satisfait pas aux exigences thermiques actuelles. « Sa conductivité thermique, qui se situe autour de 0,7 W/mK, équivaut à celle d'un béton de densité moyenne, explique Malo Le Guern, enseignant-chercheur à l'ESITC. Selon la RT2012, la conductivité thermique de la bauge devrait se situer autour de 0,3 W/mK, soit une valeur proche du béton léger. Il faudrait dès lors un mur d 'un mètre d ' épaisseur pour atteindre les performances réglementaires, ce qui est inenvisageable. D'autre part, sa résistance à la compression demeure faible. » À l'heure de la décarbonation de la construction, la bauge a cependant un atout non négligeable : elle divise par trois l'énergie grise nécessaire[…]
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