Dans l'ÉcoQuartier des Noés, à Val-de-Reuil (27), massifs et prairies en creux servent à temporiser l'écoulement de l'eau de pluie.
© Arc en Terre
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La gestion alternative des eaux de pluie, répandue dans les ÉcoQuartiers, participe à la création d'aménagements paysagers bénéfiques à la biodiversité, à la régulation climatique et au bien-être des habitants.
Les ÉcoQuartiers ont souvent été pionniers dans la gestion des eaux pluviales (EP). Contraints par la réglementation à la fois d'abattre les petites pluies et de limiter les rejets d'eau dans les réseaux lors des épisodes exceptionnels, nombre d'entre eux sont devenus des laboratoires d'une gestion alternative, dite intégrée. Plutôt que d'installer des bassins de rétention enterrés et de céder à la facilité du tout-tuyau, les aménageurs ont exploré de nouveaux dispositifs d'infiltration et de rétention intégrés au bâti, au quartier et à la nature. Derrière cette approche, c'est toute la texture de l'espace urbain qui est remise en cause, et notamment l'imperméabilisation excessive des surfaces, qui favorise le ruissellement des eaux pluviales et leur rejet dans des réseaux d'assainissement de plus en plus saturés. « La minéralité se justifie en de nombreux lieux de la ville, mais nous avons sans doute sous-estimé la part de pleine terre dont celle-ci a besoin, le rôle de la végétation et l'importance de diffuser davantage[…]
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