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Tribune libre de Nils Le Bot, architecte et chercheur en urbanisme, à propos des phénomènes d'accélération de la mobilité et leurs conséquences sur les gares. Quid de la gare du futur?
L'accélération de la mobilité était jusqu'alors l'une des conditions de la réussite d'une société tournée vers la mondialisation des échanges et l'hyperconsommation. Face aux enjeux climatiques, ce modèle, pourtant en crise, peine à questionner les limites de sa propre résilience et entend résoudre ses problèmes systémiques par l'usage des data, l'optimisation numérique et de l'hyperconnexion. Qu'il s'agisse des biens, des informations ou des personnes, le préfix « hyper » laisse entendre que, en termes de quantité, de vitesse ou de distances, les déplacements auraient atteint un niveau déjà supérieur, voire excessif.
Dans les sciences sociales, l'hypermobilité sert le plus souvent à qualifier des « pratiques individuelles intenses de mobilités à large portée », s'appuyant sur la figure archétypale et critiquée du cadre supérieur (1), qui inscrit le champ de sa mobilité - pendularité de longue distance, multirésidentialité (2) et loisirs - dans le vaste périmètre mondialisé des transports aériens et du train à grande vitesse. Or, s'il[…]
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