Démarche HQE et Effinergie en France, Passivhaus en Allemagne, Minergie en Suisse, etc. Les référentiels pour certifier et évaluer la qualité des constructions sont légion. La plupart d’entre eux utilisent leurs propres règles de calculs et évaluations. Dans un souci d’homogénéisation, le réseau Sustainable building alliance (SB Alliance) a vu le jour en avril 2008. Il rassemble le Cstb, Certivea et le Building research establishment (BRE) britannique. Leur mission ? Faire converger ces systèmes en utilisant les mêmes principes de base et des indicateurs communs. En attendant la concrétisation de ces objectifs, Certivea développe la démarche HQE dans les pays francophones et présentait récemment à Paris les quatre premières opérations certifiées en Belgique, au Luxembourg et en Algérie. Qu’est-ce qui a poussé ces maîtres d’ouvrage à opter pour la démarche HQE plutôt que pour le Leadership in energy and environmental design (Leed) américain ou le Minergie suisse ? Tout simplement, le pragmatisme indiquent les maitres d’ouvrage. « Nous avons envisagé une qualification Leed, mais les pesanteurs administratives nous ont fait préférer la HQE », résume Damien Quinet, attaché de direction de la Compagnie luxembourgeoise immobilière (CLI). Même analyse pour JCX Immo, qui réalise un bâtiment certifié à Bruxelles. Là, les documents en français ont motivé le choix de la HQE. Enfin, l’opération en Algérie est menée par un maître d’ouvrage français, en l’occurrence BNP Paribas, qui a lui aussi opté pour la HQE. Afin de dépasser la barrière de la langue, Certivea travaille actuellement avec un partenaire brésilien pour adapter la certification au Brésil.
HQE : une démarche qui s’exporte
Nous vous recommandons
Création du collectif France Géoénergie pour « structurer la profession »
Les différents acteurs de la géothermie de surface s'unissent autour du collectif France Géoénergie dans le but de démocratiser cette solution énergétique décarbonée. Ils espèrent augmenter la production de 4,7 TWh annuels...